Le jardin Public


LE MUSEE DE LA MAISON DE LA MEMOIRE

              Le 16 décembre 2002, la Maison de tous devient la Maison de la mémoire.

              Un musée spécifique à l’histoire de la ville de Liévin fut créé pour rappeler l’origine de la ville et les grandes époques historiques qui ont marqué la vie des Liévinois.

              Tout d’abord, l’époque carbonifère, du crétacée et néolithique.

              C’est l’arrivée des premiers hommes à Liévin, tout particulièrement sur la colline Riaumont.

              Le site néolithique fut découvert en 1968 et 1976 lors de travaux aux 101 et 103 de la rue Clovis, sur le rebord de la colline de Riaumont exposé au midi et dominant la vallée de la Souchez. Deux grandes caves avec un accès en plan incliné, creusées dans la craie, ont été rencontrées.

              Sont présentés des tessons de poteries gauloises et des objets provenant du site romain qui se trouvait à l’emplacement actuel du groupe scolaire Condorcet.

              A cette époque, Liévin s’appelait Levesano qui signifiait la bonne eau, l’eau qui guérit.

              Du mobilier archéologique de l’époque mérovingienne, gallo-romaine et franc provenant du cimetière découvert sur la colline Riaumont y sont exposés. Il a été dénombré 742 tombes ; c’est la plus vaste nécropole franque du Pas de Calais.

              Avec ses sites néolithiques, gaulois, romain et mérovingien, Liévin peut s’enorgueillir d’avoir un riche et long passé de 5 000 ans d’histoire.

              L’époque médiévale est rappelée par la construction de l’église Saint Martin.

              L’époque espagnole est marquée par la bataille de Lens.

              L’époque moderne est partagée entre la construction des différents châteaux et moulins (Les châteaux Jonglez de Ligne, Aronio de Romblay et Rollencourt sont présentés) et la découverte du charbon en 1857 (création des concessions minières).

              En 1820, Liévin est toujours un village avec ses 1223 habitants. La population est regroupée près de la Souchez. La Grande Rue (rue du 4 Septembre) rassemble l’essentiel des commerçants et des artisans.

              La découverte de 4 couches de houille va métamorphoser l’économie et le paysage de la commune. Liévin connaît la fièvre de la recherche houillère, la joie de la découverte et jouit d’une certaine prospérité à travers l’extraction. C’est maintenant une ville minière dont la population augmentera régulièrement (25 698 habitants en 1914). Le centre d’activité s’est déplacé progressivement de la Grande Rue au Grand Chemin de Liévin à Lens (actuelle rue Jean-Baptiste Defernez). Les cités minières font leur apparition.

              Une magnifique maquette réalisée par Serge Lestienne représente les installations minières de la fosse 3 St Amé qui étaient  une concession des mines de Lens.

              Il était normal après un tel chef d’œuvre qu’une salle de la maison de la mémoire porte son nom.